- Kinésithérapeute, Podologue.
- Ancien kinésithérapeute de l'équipe de France d'athlétisme.
- Auteur des livres :
* La gymnastique d'équilibre, entraînement au maintien corporel.
* Isostretching, la gymnastique du dos. Editeur : CHIRON
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Bernard Redondo.
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| Concepteur de la méthode ISOSTRETCHING | ||||||
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- Kinésithérapeute, Podologue. |
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- Ancien kinésithérapeute de l'équipe de France d'athlétisme. |
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- Auteur des livres : |
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* La gymnastique d'équilibre, entraînement au maintien corporel. |
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* Isostretching, la gymnastique du dos. Editeur : CHIRON |
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Isostretching
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| IS0STRETCHING, est la juxtaposition de deux termes qui définissent la méthode : | ||||||
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- ISO, est la réduction de "isométrie", qui précise le type de musculation choisi, musculation isométrique (contractions musculaires antagonistes, qui neutralisent le mouvement articulaire). | |||||
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- STRETCHING, terme anglais, rentré dans le langage usuel, qui signifie étirement, allongement. Pour ce qui m'intéresse, c'est l'étirement du système musculo-ligamentaire. En fait, c'est la recherche de la souplesse afin de favoriser une meilleure mobilité articulaire. | |||||
| Deux choses sont essentielles pour un bon fonctionnement corporel : | ||||||
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- Tonification, musculation : ISO | |||||
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- Souplesse, mobilité : STRETCHING | |||||
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Historique
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| L'ISOSTRETCHING a été élaborée à la fin des années 70. Ce sont certaines difficultés que je rencontrais en tant que professionnel, pour résoudre et surtout pour stabiliser les résultats sur mes patients qui souffraeint du dos, qui m'ont poussé à cette recherche. | ||||||
| A l'époque deux règles essentielles prévalaient, tout d'abord repos absolu pendant la période de douleurs aigües, puis traitement physique durant la phase de régression et enfin gymnastique. | ||||||
| Deux types de gymnastique étaient classiquement proposés : | ||||||
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- La méthode Mac Kenzié, travail en extension. | |||||
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- La méthode Williams, travail en cyphose (en flexion). | |||||
| La méthode Mézières, basée sur les conséquences au niveau de la statique de certains troubles, conseillait la levée des rétractions par étirement, elle était la seule à avoir un véritable protocole de traitement, mais la participation permanente du praticien au contact, la rendait contraignante. Elle n'assurait pas la stabilisation du traitement et ne pouvait pas se concevoir comme préventive. | ||||||
| Les deux premières méthodes, totalement opposées dans leur conception, donnaient certains résultats. Mais elles se résumaient à quelques exercices et ne pouvaient me satisfaire compte tenu de la mécanique de la colonne vertébrale. | ||||||
| La gymnastique que l'on pourrait qualifier de traditionnelle, ainsi que la musculation, basées sur la répétition d'exercices ou de mouvements, se préoccupaient rarement de la correction, donnaient souvent des résultats contraires. J'ai souvent traité des personnes qui voyaient leur douleur du dos s'aggraver après des séances un peu trop intensives, sans compter sur le développement d'arthrose par la musculation. Ce fût le cas de mon épouse Rosy, qui m'a poussé encore plus à m'interroger et c'est d'ailleurs avec sa précieuse collaboration que j'ai pu affiner la technique. Mes activités précédentes d'enseignant en éducation physique, de sportif et de suivi d'athlètes de haut niveau m'ont aussi beaucoup aidé. C'est aussi pendant cette période qu'est apparu l'aérobic, provoquant un véritable boum de l'activité physique, ce qui était en soi une bonne chose, mais qui a eu parfois des conséquences catastrophiques pour certaines personnes. | ||||||
| Tout ceci ne pouvait que m'inciter à touver une autre voie.. | ||||||
| J'ai réflèchi sur la raison de ces contradictions, sur la mécanique corporelle. La nécessité de la recherche de l'amélioration de la souplesse et de la force musculaire ne faisaient aucun doute. Seules, la manière, la technique de travail, pouvaient être mises en cause. Il fallait combiner, souplesse, musculation, conscience, correction. Est né dans mon esprit, l'évidence d'un travail plus statique, plus conscient, non traumatisant, adapté à tous. S'est imposé la justesse d'une gymnastique posturale. | ||||||
| Les bons résultats ne se sont pas fait attendre, une méthode avait vu le jour avec l'élaboration de plusieurs postures que j'ai présentées dans mon premier ouvrage : "La gymnastique d'équilibre" qui voulait dire, à la recherche de l'harmonie pour l'équilibre du corps. | ||||||
| Lors de mes diverse formations, Roger PERRIN m'a fait prendre conscience de l'importance du système musculaire paravertébral profond, érecteur, dans cet équilibre du corps. Cela m'a incité à un travail de recherche et d'analyse plus approfondi. J'ai alors intégré le travail érecteur du rachis, puis la respiration volontaire contrôlée et découvert l'importance du système hydropneumatique interne dans l'activité fonctionnelle. J'ai développé tout cela dans mon dernier ouvrage : | ||||||
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L'ISOSTRETCHING la gymnastique du dos, Editeur CHIRON | |||||
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Fonction locomotrice
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Les articulations, les muscles ont largement été décrits
et étudiés, la participation du tronc dans cette activité beaucoup moins.
Il est pourtant le point d'appui général des membres et le passage de
toutes les lignes de force entre haut, bas, droite, gauche, avant, arrière.
Comme je l'explique dans le livre, cette armature composite qu'est le
système hydropneumatique interne et son enveloppe périphérique
(poumons, viscères, diaphragmes, rachis vertébral, abdominaux) jouent
un rôle fondamental dans la statique, comme dans le mouvement.
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L'ISOSTRETCHING va travailler tout particulièrement les composantes : respiration, placement du corps, renforcement et assouplissement musculaire. C'est ce qui fait l'originalité de cette méthode.
